Yves-François Blanchet veut défendre la cause des chasseurs de phoques madelinots

Accompagné de la députée de Manicouagan et porte-parole en matière de pêches, d’océans et pour la Garde côtière, Marilène Gill, il a rencontré plusieurs acteurs clefs de l’archipel.

Selon lui, la chasse aux phoques subit les effets de la désinformation, de vieilles histoires qui tiennent plus de la bande dessinée que de la science traditionnelle.

Il considère que la chasse aux phoques a de profondes racines culturelles aux Îles et qu’elle mérite mieux que l’hostilité ou le snobisme.

On a l’impression que les gens qui devraient s’intéresser à ça ne s’y intéressent pas, déplore-t-il.

Yves-François Blanchet souhaite trouver une manière d’amener l’enjeu à Ottawa. Il y a un comité qui existe, admet-il, mais on va faire entendre cette voix-là. On va essayer de voir avec eux quelles sont les solutions les plus intéressantes.

Il se dit impressionné de voir comment les Madelinots ont fait preuve de créativité pour diversifier les débouchés de cette industrie à la suite de la fermeture d’importants marchés extérieurs, comme ceux des États-Unis et de l’Europe.

Le marché domestique a réagi en diversifiant l’usage, ça va de l’inspiration culturelle jusqu’à la recherche scientifique, constate-t-il. Les assises sur lesquelles la petite industrie peut redevenir plus importante sont vraiment intéressantes, mais maintenant c’est de leur donner les moyens de se développer.

Yves-François Blanchet a par ailleurs abordé les principales préoccupations des Madelinots, dont l’érosion des berges.

Le Bloc propose que le gouvernement du Canada consacre 250 millions de dollars par année pour se prémunir contre l’érosion des berges dans l’Est-du-Québec.