L’ombudsman de l’Ontario ouvre une enquête sur les foyers pour aînés
Written by Radio Centre-Ville on 1 juin 2020
L’ombudsman ontarien annonce qu’il fera enquête pour déterminer si le gouvernement Ford a bien surveiller les centres de soins de longue durée depuis le début de la pandémie de COVID-19.
Son enquête vise en particulier les ministères des Soins de longue durée et de la Santé pour déterminer si leur surveillance a été « adéquate pour garantir la sécurité des résidents et du personnel », indique l’ombudsman dans un communiqué.
M. Dubé invoque son pouvoir d’enquêter de son propre chef, sans le dépôt de plaintes au préalable, en raison des « graves préoccupations soulevées par les flambées d’infection » dans les résidences pour personnes âgées.
L’ombudsman cite aussi le rapport accablant publié la semaine dernière par l’armée sur les éclosions dans cinq foyers ontariens où des militaires ont été appelés en renfort.
Le rapport des Forces armées canadiennes a brossé un tableau stupéfiant de la situation dans les foyers de soins de longue durée durant cette crise. Notre enquête examinera les problèmes systémiques qui ont conduit à ces conditions et présentera des recommandations constructives pour y remédier.
« Déterminer les causes profondes des dysfonctionnements administratifs et recommander des solutions concrètes, voilà ce que nous faisons », ajoute l’ombudsman.
Ce dernier n’a pas fixé d’échéancier pour le dépôt de son rapport.
Le mois dernier, le gouvernement Ford avait annoncé la tenue d’une commission d’enquête sur les soins de longue durée.
Pour sa part, l’ancien ombudsman André Marin a affirmé récemment avoir reçu des centaines de plaintes sur les foyers pour aînés de 2005 à 2015. Il a toutefois précisé qu’il n’avait pas le droit d’enquêter sur ce secteur.
Tout au long de son mandat et dans ses rapports annuels, André Marin a exhorté sans succès le gouvernement libéral de l’époque à donner à son bureau le mandat d’enquêter sur les centres de soins de longue durée.
Wynne et McGuinty étaient au courant, mais ils n’étaient pas intéressés
, a soutenu M. Marin, en référence aux anciens premiers ministres ontariens.
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