Les municipalités canadiennes en faveur d’une Loi sur les langues officielles modernisée
Écrit par Radio Centre-Ville sur 11 mars 2020
La Fédération canadienne des municipalités (FCM) s’engage à agir en faveur de la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Son conseil d’administration, réuni mardi, a adopté une résolution en ce sens qui lui avait été soumise par l’Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM).
La FCM
estime ainsi nécessaire l’obtention d’outils qui aideront les municipalités canadiennes à améliorer et renforcer la prestation de services dans les deux langues officielles.La modernisation de la Loi sur les langues officielles (LLO) est un enjeu qui mobilise les leaders des communautés minoritaires de langues officielles depuis plus de deux ans, qui en ont fait leur priorité. Le directeur général de l’AMBM , Justin Johnson, se félicite de l’appui de la FCM .
Selon la résolution adoptée, la FCM
s’engage à faire pression auprès du gouvernement fédéral pour moderniser profondément la LLO , afin de renforcer un partenariat fédéral-municipal en matière de langues officielles.Enfin, la FCM
veut exhorter Ottawa à explorer la mise sur pied d’un programme de financement, de ressources et de formation en matière de langues officielles pour les municipalités qui souhaitent promouvoir l’épanouissement des communautés en situation minoritaire.Justin Johnson, directeur général de l’Association des municipalités bilingues du Manitoba
Photo : Radio-Canada
60, la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme a clairementrecommandé que le fédéral collabore étroitement avec le palier de gouvernement qui est le plus proche des Canadiens, c’est-à-dire le gouvernement municipal,”,”text”:”Il faut comprendre que depuis les années 60, la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme a clairementrecommandé que le fédéral collabore étroitement avec le palier de gouvernement qui est le plus proche des Canadiens, c’est-à-dire le gouvernement municipal,”}}” lang=”fr”>Il faut comprendre que depuis les années 60, la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme a clairement recommandé une collaboration étroite entre le fédéral et le palier de gouvernement qui est le plus proche des Canadiens, c’est-à-dire le gouvernement municipal,
souligne Justin Johnson.
Il affirme que lors de sa révision en 1988, la Loi sur les langues officielles est allée encore plus loin, en faisant des municipalités canadiennes des partenaires à part entière dans la promotion des langues officielles.
Malheureusement, depuis trois générations maintenant, très peu a été fait concrètement pour assurer ce partenariat-là
, déplore Justin Johnson.
Pour l’AMBM
, cette résolution se veut un rappel pour raviver ce partenariat, dont la mise en œuvre aurait un effet positif pour les municipalités bilingues du Manitoba, et celles des autres provinces et territoires.Justin Johnson affirme qu’une Loi sur les langues officielles modernisée pourrait améliorer la capacité des municipalités à offrir des services bilingues, un enjeu qui reste promordial à ses yeux.
Pour l’AMBM, cette résolution se veut un rappel pour raviver le partenariat avec la gouvernement fédéral en matière de langues officielles.
Photo : Radio-Canada
Il y a la question de la traduction des documents, le service au comptoir, l’affichage ou encore la publication de documents. Tous ces éléments qui font en sorte qu’une municipalité soit en mesure de promouvoir les deux langues officielles et de contribuer au développement et l’épanouissement des communautés de langues officielles en situation minoritaire
, ajoute-t-il.
Dans un courriel, la FCM les gouvernements municipaux peuvent jouer un rôle de premier plan pour favoriser le respect et l’égalité de tous les résidents tout en renforçant la diversité de leurs communautés
.
Les services en français dans les municipalités bilingues du Manitoba
Justin Johnson dit que l’AMBMOn fait du mieux qu’on peut avec ce qu’il y a en termes de ressources. On est en passe de développer un modèle de maturité de prestation de services en français
, indique-t-il.
Ce nouvel outil permettrait aux municipalités dotées d’un règlement sur la prestation de services en français d’analyser et évaluer les progrès réalisés dans ce domaine. Le but est d’améliorer les services dans la langue Molière.
Le directeur général de l’AMBMparce que le fer est chaud
.