Une bouffée d’air frais pour des résidences privées pour aînés

La nouvelle, d’abord publiée dans La Presse, a été confirmée à Radio-Canada mardi matin. Elle devrait être détaillée lors du point de presse que donnera le premier ministre François Legault aujourd’hui à 13 h.

Depuis le 23 mars, les visites régulières sont interdites dans les 1800 RPA de la province, et les 130 000 résidents qui y sont hébergés ne peuvent pas en sortir, à moins d’être accompagnés. Seules quelques exceptions s’appliquent.

Selon La Presse, Québec annoncerait que ces restrictions pourront être allégées sous certaines conditions, et selon leur situation géographique, comme cela a été le cas pour les plans de relance de l’économie et de réouverture des écoles.

Cela s’appliquerait toutefois seulement dans les RPA où aucun cas de COVID-19 n’est signalé.

L’annonce de Québec ne concernera toutefois pas les centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD), qui sont aussi durement touchés par l’épidémie, mais qui hébergent des clientèles plus vulnérables que les RPA.

Selon des données compilées par Radio-Canada, le nombre de cas en RPA a triplé au cours des deux dernières semaines d’avril.

Il y avait au moins un cas confirmé de COVID-19 dans 143 RPA, et une dizaine d’autres rapportaient que plus de 50 % de leurs résidents étaient infectés.

L’Association québécoise pour la défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) accueille très favorablement ce développement annoncé.

Il y a beaucoup d’aînés un peu partout à travers le Québec qui nous appelaient, qui nous disaient qu’ils avaient de la misère à vivre ce confinement parce qu’ils étaient tout seuls et ne pouvaient pas voir leurs proches, indique sa présidente Judith Gagnon.

Ils se sentaient vraiment mal dans leur résidence. Ils avaient perdu leur liberté.