La Fédération des enseignants de la Saskatchewan opte pour des moyens de pression
Écrit par Radio Centre-Ville sur 9 mars 2020
La Fédération des enseignants de la Saskatchewan (STF) a fait savoir lundi matin qu’elle commencerait des moyens de pression à compter de jeudi, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Dans un communiqué, le président de la STFcontinueront d’offrir aux élèves les meilleures possibilités d’apprentissage possibles durant les jours de classe
et qu’ils minutes avant le début de la journée et au plus tard 15minutes après les cours”,”text”:”fourniront un service professionnel au plus tôt 15minutes avant le début de la journée et au plus tard 15minutes après les cours”}}” lang=”fr”>fourniront un service professionnel au plus tôt 15 minutes avant le début de la journée et au plus tard 15 minutes après les cours
.
Les enseignants cesseront toutefois de fournir des services parascolaires et de faire du bénévolat, par exemple, et Patrick Maze n’exclut pas que davantage de sanctions soient prises si le conflit s’éternise.
C’est extrêmement frustrant que le gouvernement admette qu’il y a un problème [dans nos classes], mais qu’il refuse de corriger la situation. Ce sont les élèves qui paient le prix. Les enseignants ont été très clairs à propos du manque de ressources dans nos classes
, note-t-il.
Les 10 et 11 février derniers, 90,2 % des membres de la STF
avaient voté en faveur d’une décision permettant de confier à leur comité de négociation la possibilité d’entamer des moyens de pression si les négociations avec la province faisaient du surplace.Nous reconnaissons que ces moyens de pression peuvent provoquer de l’incertitude, de la déception et de la frustration pour les élèves, les parents et les enseignants. Nous aurions aimé éviter une telle situation
, poursuit Patrick Maze.
Aucune rencontre prévue avec la province
La STF
et la province ont tenu deux rencontres au cours des dernières semaines afin de dénouer l’impasse dans les négociations, mais aucune autre rencontre n’est prévue pour le moment, confie Patrick Maze.Ce dernier soutient que la question du financement dans les établissements scolaires de la province est un enjeu sur lequel les deux parties sont loin de s’entendre.
Selon Patrick Maze, le gouvernement accepterait de hausser son budget de 2,5 milliards de dollars prévu pour le secteur de l’éducation de 5 millions de dollars par année au cours des 5 prochaines années. Or, la STF
souhaiterait plutôt que la province ajoute entre 100 et 120 millions de dollars sur 3 ans, dont 50 millions dès la première année.En ce moment, nos élèves ne reçoivent pas le soutien dont ils ont besoin. Si le milieu de l’éducation était financé convenablement [par la province], les divisions scolaires prendraient les bonnes décisions.
Le nombre d’élèves par classe est un autre sujet prioritaire pour la STF
. Pour sa part, le gouvernement convient qu’il s’agit d’un grand défi dans les écoles de la province, mais il estime qu’il n’est pas nécessaire d’inclure ce point dans les négociations sur la prochaine convention collective.Les membres de la STF
sont sans contrat de travail depuis août 2019.Avec les informations d’Alexis Lalemant