Coronavirus : toujours aucun cas répertorié au Québec, dit la santé publique

L’information a été fournie jeudi par le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, qui s’est montré rassurant, en faisant le point sur la situation à travers le Québec.

Et si jamais on découvrait qu’une personne a effectivement contracté le virus potentiellement mortel, le Québec ne serait pas pris au dépourvu, puisque toutes les mesures requises pour empêcher la maladie de se propager ont été prises, a insisté M. Arruda.

Il a exhorté la population à ne pas céder à une peur irrationnelle et non fondée, alors que la Chine multiplie les mesures draconiennes visant à contenir l’éclosion.

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Les principaux symptômes du coronavirus sont la fièvre, la toux et des difficultés respiratoires. Ils apparaissent dans les 14 jours suivant la contamination.

Selon M. Arruda, les masques ne constituent pas un outil de protection utile pour la population, même dans un contexte d’épidémie. Leur utilisation est davantage indiquée pour les patients chez qui une infection a été suspectée et pour les professionnels qui les soignent.

Au Québec, comme ailleurs dans le monde, des instructions ont été données par les autorités gouvernementales pour détecter d’éventuels cas problèmes dans les aéroports et dans les salles d’urgence des hôpitaux.

Pas de mise en quarantaine au Québec

Le directeur national de santé publique du Québec affirme que les voyageurs arrivant de la Chine ne seront pas mis en quarantaine de manière systématique.

Selon les hypothèses examinées actuellement, il n’y a pas d’indice qu’une personne puisse transmettre le coronavirus alors qu’elle ne présente pas de symptôme, selon M. Arruda. On met en quarantaine et isole les personnes qui ont des symptômes, a-t-il affirmé.

Advenant que de nouvelles données épidémiologiques soient disponibles, la santé publique ajustera les mesures d’isolement en conséquence, a-t-il poursuivi.

Le risque d’importation du virus par des voyageurs est jugé faible, même si on sait que c’est possible, a poursuivi Horacio Arruda. Et même, advenant [la] confirmation de cas au Québec, le risque de transmission de la maladie dans la communauté demeure également faible.

Des filtres déjà en place

Les voyageurs qui présentent des symptômes ou qui sont malades avant leur départ de la Chine ne pourront pas prendre l’avion, affirme encore M. Arruda. Pour ce qui est des autres voyageurs arrivant de la Chine, on ne va pas en faire une menace pour la population.

Selon Horacio Arruda, si les patients développent des symptômes pendant le vol d’avion, ils vont être pris en charge à l’arrivée par les agents de quarantaine, qui vont les faire évaluer de telle sorte à ce qu’ils ne représentent pas une menace.

Le risque zéro n’existe pas, a rappelé le directeur de la santé publique, aussi est-il nécessaire de mettre différents filtres.

Les voyageurs provenant de la Chine sont déjà sensibilisés à la situation, on les connaît par leur nom, a-t-il rappelé, en substance. À leur arrivée, ils seront pris en charge par les différentes instances fédérales et provinciales. Les gens n’ont pas à s’inquiéter de voir ces gens-là revenir au pays, a-t-il conclu.